1. |
Mon train
04:25
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Mon regard se jette par la fenêtre
des images naissent et disparaissent
J'ai pas de sous pour le ciné,
j'm'en fous moi j'ai le tramway
Je connais bien la séance, le mal de ventre à contre sens
c'est l' entracte de Nanterre U, que de temps perdu
Allez les gens, prenez place, souriez moi de vos grimaces
On est pas vraiment proche, on est pourtant si connectés
je troquerai bien une approche pour un sourire aviné
Mais le putain d' Iphone est la nouvelle arme du dandy,
aussi cruche que Candy
Le train, c'est un peu mon copain
de moi il prend soin
il m’emmène assez loin
A demain, mon petit Train Train
Ça en crispe plus d'un mais moi j'aime bien resté bloqué
Dans ce trou noir incertain ou simplement sur le quai
Une ribambelle de cravate a la conquête du sous
Mais dis moi Tu la sens déjà la fin autour de ton cou ?
l'homme moderne prend de la hauteur pour des barres de wifi
je garde tout de même mon oui-fine, pour scruter l'armée des "leurs »
Eh houai tu sais c'est chacun sa merde désormais
Mr dame bonsoir , vos titres de transport s'il vous plaît.
Pintes de Leffe dans le gosier, enfin monte la marée
je rejoins ma bleue ciel, où mes rêves ont sommeils.
V'la qu'un poto alcoolo me vomit ce qui le mine.
C'est encore cette colère des couleurs diluées dans le bleu marine
Le train, c'est un peu mon copain
de moi il prend soin
il m’emmène assez loin
A demain, mon petit Train Train
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2. |
Dernier tango
05:05
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Il y a comme un air hagard, dans nos regards d’indifférences
mais que vient tu faire sous la terre de la défense
les Pensée sont figées la tête baisée au milieu du troupeau
Bien trop pressés de laisser faner nos fleur de peaux
Eh copain tu te souviens quand on faisait l'indien ou le magicien
On était pas vraiment a la baguette du quotidien
mais depuis l'ennuie à laisser mourir le hasard
Des stations dont le nom annoncent le grand départ
Pour l’Argentine, l'entends tu ce cri ?,
de mon Argentine.
La rêverie personnelle prend son sens dans l’appel
De celui quoi voudra t’emboîter le pas.
Un ami, un amour, au lever du jour
Te tendra la main ou la courbe de son sein.
J’ai le souvenir de son sourire, je l’entends encore me dire :
Eh tu sais toi, ce qu’il nous faut ?
C’est un dernier Tango.
Oyez moussaillons, à l’unisson, sur ces chemins de fer
Nous les insoumis , bien réunis dans la même galère
Mais Sans scrupules, tranquille dans nos bulles sophistiquée
De gadgets frivoles, une camisole personnifiée
Une lumière émise, à ma grande surprise par une beauté rare,
Le temps de m’éblouir puis s’enfuir parmi les saints Lazare
Dans l’anonymat, nous ferons notre choix sur la terre ferme
Suivre les rangs ou foutre le camp pour des champs de luzernes
D'Argentine, l'entend tu ce cri ?
De mon Argentine
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3. |
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Sous les toits de Marcadet
Sous les toits de Marcadet
On aime faire du sale
J t'attendais moi dans le froid le visage un peu pale
ne sois pas maladroit, sers lui donc une goudale
Sous les toits de Marcadet
Dans les yeux bleus de l'absinthe
C'est le diable que je cherche aux corps des douces saintes
Elle sera parfum à la rue qui suinte
Sous les toits de Marcadet
je ne crois plus aux poèmes
Que Même Le Renaud n'est plus que l'ombre de lui même
La picole est si triste dans la joie c'est bien ma veine.
Sous les toits de Marcadet
Tu m'as vu faussement emphatique
le cœur doit seulement battre et non vouloir débattre
laisse donc tranquille tes viscères , la bile noire jamais ne fut ta mère
Je serai près à vivre mille ans
Caché seul perdu dans le noir absolu
si je te sais revenir le temps d'un instant
aux portes de mes lèvres , le regard intrigué
de notre première soirée.
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4. |
Jean Louis
04:06
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Il est tôt du soir, bien trop tard du matin
Il grogne la soif de vaincre sa faim.
Gémir est devenue le cri de l'injustice
il n’est plus festif l’effet du pastis.
Au cœur du PMU, il en épouse son comptoir
C'est dur d’être ému quand on mise sur le déboire
2 sur 4, le trio gagne au quinté,
son tiercé paye les demis pour valser.
En deux, trois temps, le voila qui trébuche,
mais renonce pourtant à tomber dans l’embûche
Du mauvais sort des nuits onéreuses
brûle-t-il encore d'une vie amoureuse ?
Qu'il oublie dans les fourberies de son pote Alain,
Ami fidèle des beuveries et des tendres câlins.
C’est bien triste de savoir qu’il lui faut deux grammes,
pour retrouver la douceur perdue de sa femme
Mais dis moi Jean louis, tu ne serais pas mieux chez toi ??
Retrouver un peu de vie, tu sais y 'a du monde sous ton toit….
EH Jean Loup, paye ton demi picon !!
bêtement il sourit et prend du galon.
Peu importe les alcools qui coulent dans ses veines,
il est tard c’est l’exutoire il délivre ses peines
Moi je, moi je, personne ne rentre dan son jeu,
C'est l'histoire d'un traquenard de canards boiteux
Bonsoir l'alcool triste d'un trop plein de pression
C'est par le poing anarchiste qu'il crochète la discussion
Mais Jean Louis n’a toujours pas compris
que la violence est une faiblesse d’esprit
Mais que faire d'un abruti pareil
Le mépris silencieux lui rendra la pareille.
Sans la moindre ressource et seul contre tous,
il vomit ses calomnies dans le froid des incompris
Et enfin prend conscience qu'il n'a plus d'audience,
c'est maintenant l'heure de rejoindre sa vraie demeure
Mais dis moi Jean louis, tu ne serais pas mieux chez toi ??
Retrouver un peu de vie, tu sais y’ a du monde sous ton toit….
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Colère Noire Paris, France
COLERE NOIRE est un collectif énigmatique et solidaire, créateur de centons électriques, objets sonores mélangeants la
chanson au rock, le dub au hip-hop. Ballades au pays des fous, du militantisme, des vivants !
2020 c’est tout d’abord un nouvel EP mais aussi un nouveau site internet, de nouveaux clips, des nouvelles dates. Tout cela arrive vite…. très vite
Lutte et solidarité
COLERE NOIRE.
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